Un pas décisif pour la biodiversité ?

« engagement des dirigeants pour la Nature »

Avons-nous enfin atteint une vraie prise de conscience
sur l’érosion de la biodiversité mondiale ?

Depuis le rapport de l’IPBES de mai 2019 sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques, la biodiversité rejoint le climat sous les projecteurs. Et là aussi, les nouvelles sont mauvaises. Le changement est brutal et très défavorable pour l’Homme comme pour les autres espèces. Dernier rapport en date, celui de l’ONU sur les perspectives mondiales de la diversité biologique souligne qu’aucun des engagements internationaux pris en 2010 – les objectifs d’Aïchi – n’ont été atteints.

Mais cette semaine, dans le cadre du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la biodiversité organisé par les Nations-Unies le 30 septembre 2020, un bloc de pays – dont Monaco fait naturellement partie – s’est montré plus déterminé que jamais à renverser cette tendance.

Une soixantaine de chefs d’Etat et de Gouvernement ont ainsi signé un « engagement des dirigeants pour la Nature » particulièrement lucide et ambitieux, sur le papier au moins.

Même si l’on peut regretter l’absence de certains grands pays, cet appel pourrait faire date s’il est suivi d’effets, car il place résolument la biodiversité au cœur des équilibres de notre Planète nécessaires au développement humain, ainsi qu’au cœur des décisions politiques qui doivent être prises sur le chemin de développement que nous souhaitons suivre.

Reconnaissant que “la nature est à la base de la santé, du bien-être et de la prospérité de l’homme », les décideurs signataires se mobilisent pour « mettre la nature et la biodiversité sur la voie du rétablissement d’ici 2030 » afin de « réaliser la vision de vivre en harmonie avec la nature d’ici 2050 ».

Une approche holistique

Les signataires se sont notamment engagés à « mettre fin à la pensée traditionnelle en silo et relever les défis interdépendants de la perte de biodiversité, de la dégradation des terres, de l’eau douce et des océans, de la déforestation, de la désertification, de la pollution et du changement climatique d’une manière intégrée et cohérente, en garantissant la responsabilité et des mécanismes d’examen solides et efficaces, et montrer l’exemple par des actions dans [leurs] propres pays »

Pour cela, ils s’engagent à « renforcer la coopération entre les accords multilatéraux sur l’environnement, les organisations internationales et les programmes pertinents ».

Pour l’Océan en particulier, une action coordonnée s’impose sur les différentes atteintes à la biodiversité :

Contre la surexploitation, les dirigeants s’engagent à « éliminer les utilisations non durables de l’océan et de ses ressources, y compris la pêche illégale, non déclarée et non réglementée ainsi que les pratiques de pêche et d’aquaculture non durables », ainsi qu’à lutter contre les crimes environnementaux.

Contre la pollution, il s’agit de « réduire de manière significative la pollution de l’air, de la terre, du sol, de l’eau douce et de l’océan, notamment en éliminant les fuites de plastique vers l’océan d’ici 2050 ainsi que la pollution due aux produits chimiques, aux excès de nutriments et aux déchets dangereux, notamment en renforçant la coordination, la coopération et la gouvernance mondiales en matière de déchets marins et de microplastiques ».

Pour enrayer le changement climatique, les signataires s’engagement à « accroître l’ambition et aligner [leurs] politiques climatiques nationales sur l’accord de Paris, avec des contributions nationales déterminées renforcées et des stratégies à long terme conformes aux objectifs de température de l’accord de Paris et à l’objectif d’émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici le milieu du siècle.

Transformer en profondeur notre modèle de développement.

L’appel affirme la nécessité d’une « transition vers des modes de production et de consommation durables et des systèmes alimentaires durables qui répondent aux besoins des personnes tout en restant dans les limites de la planète », ainsi que d’une « transition vers une croissance durable, découplée de l’utilisation des ressources, notamment en passant à une économie circulaire et économe en ressources, en encourageant les changements de comportement et en intensifiant considérablement les solutions basées sur la nature et les approches écosystémiques sur terre et en mer ».

Les politiques publiques doivent refléter et impulser ce changement systémique. Les signataires se sont engagés à « intégrer la biodiversité dans les politiques sectorielles et intersectorielles pertinentes à tous les niveaux, y compris dans des secteurs clés tels que la production alimentaire, l’agriculture, la pêche et la sylviculture, l’énergie, le tourisme, les infrastructures et les industries extractives, le commerce et les chaînes d’approvisionnement ».

Du fait des liens étroits entre état des écosystèmes, santé animale et santé humaine, les signataires soulignent la nécessité d’« intégrer l’approche « Une seule santé » (One Health) dans toutes les politiques et tous les processus décisionnels pertinents, à tous les niveaux, afin de traiter la santé et la durabilité environnementale de manière intégrée. »

Enfin, les signataires, reconnaissant implicitement les limites du système d’engagements volontaires sans véritables suivi ni sanction, ont tenu à préciser : « Nous ne nous contentons pas de paroles, mais nous nous engageons à agir de manière significative et à nous rendre mutuellement responsables pour faire face à l’urgence planétaire. Elle marque un tournant et s’accompagne de la reconnaissance explicite du fait que nous serons jugés, aujourd’hui et par les générations futures, sur notre volonté et notre capacité à atteindre ses objectifs. »

Le système de préservation de la biodiversité doit reposer sur « un ensemble de buts et d’objectifs clairs et solides, étayés par les meilleures sciences, technologies et recherches disponibles ainsi que par les connaissances indigènes et traditionnelles » et « un mécanisme de suivi et d’examen solide ».

Voilà donc sur la table un constat clair et une feuille de route complète. Reste à savoir quelle sera la portée finale de cet « engagement », au-delà de la reconnaissance de l’ampleur du travail à mener.

A court terme, il nous faut souhaiter que les mois qui nous séparent encore de la 15ème réunion des parties de la Convention sur la Diversité Biologique, reportée en 2021 et qui se tiendra en Chine à Kunming, seront décisifs. D’une part pour traduire la bonne volonté exprimée en objectifs clairs et mesurables, d’autre part pour rallier les grands pays encore en position d’attente.

Logo Convention on Biological Diversity
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Logo COP26 Glasgow
Logo COP26 Glasgow

A moyen terme, il faudra que ce pas en avant se traduise en actes et que les objectifs soient réellement atteints. La décennie qui débutera en 2021 sera celle d’un nouveau cadre pour la biodiversité mondiale, que j’espère ambitieux, celle d’engagements nationaux renforcés pour le climat (qui se décideront à la COP26 de Glasgow), celle des sciences de l’Océan pour le développement durable, celle de la restauration des écosystèmes. Toutes ces dynamiques peuvent converger pour changer vraiment la donne en matière de préservation de notre planète… Ne gâchons pas un tel alignement des planètes ! 

Dans son message au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la biodiversité organisé par les Nations-Unies le 30 septembre 2020, S.A.S. le Prince Albert II a rappelé l’importance de la biodiversité, enjeu fondamentalement social.

« De toutes les crises nombreuses et douloureuses que traverse notre monde, celle qui concerne la biodiversité est sans doute l’une des moins perceptibles. C’est pourtant l’une des plus aiguës.

Ce phénomène ne se mesure pas seulement en perte d’espèces. Il se mesure aussi en perte de récoltes, en sécheresse, en inondations, il se mesure en drames humains. »

« Il ne s’agit pas simplement de préserver quelques espèces, quelques écosystèmes, ni même quelques mers. Il s’agit bien de préserver notre planète, notre avenir, notre vie. »

Le Souverain a en outre précisé les principales dynamiques que soutient déjà la Principauté en faveur de la biodiversité marine :

« La Principauté de Monaco a rejoint la « Global Ocean Alliance », qui vise la protection d’au moins 30% de l’océan d’ici 2030, sous la forme d’aires marines protégées, et cela ne devrait pas exclure l’Antarctique, ce continent que, dans leur sagesse, nos prédécesseurs ont dédié à la science. [Monaco a] créé, avec la France et la Tunisie, le Medfund, un Mécanisme financier innovant, destiné à favoriser le développement et la mise en réseau des aires marines protégées de Méditerranée. »

Enfin, la situation préoccupante des récifs coralliens a conduit l’Initiative Internationale pour les Récifs Coralliens (ICRI), que Monaco co-préside, à proposer d’inclure la reconnaissance de leur spécificité dans le contexte du Cadre mondial de la biodiversité, au vu de leur importance et de leur situation.

Monaco Blue Initiative, Lundi 3 Avril 2017, Musée Océanographique de Monaco
Monaco Blue Initiative, Lundi 3 Avril 2017, Musée Océanographique de Monaco

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MÊME EN CONFINEMENT, VIVONS L’OCÉAN !

Nous vous donnons rendez-vous tous les jours sur nos réseaux sociaux et sur notre site internet pour vous aider à divertir utilement vos enfants !

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LE CONTE DE NERINE EPISODE 2

L’Institut océanographique de Monaco vous invite à suivre les aventures de la petite tortue Nérine à travers plusieurs épisodes ponctués par des ateliers DIY (Do It Yourself) afin que votre enfant et vous puissiez reproduire l’histoire dans votre salon avec des objets du quotidien.


Le jeu des 7 erreurs

Arriverez-vous à retrouver les 7 erreurs qui se sont glissées dans les images suivantes?

Choisissez une des images originales sur la droite et ouvrez bien l’oeil! Les réponses vous sont donnés dans les liens en dessous.

ATELIER "D.I.Y." : LE conte de nérine

L’Institut océanographique de Monaco vous invite à suivre les aventures de la petite tortue Nérine à travers plusieurs épisodes ponctués par des ateliers DIY (Do It Yourself) afin que votre enfant et vous puissiez reproduire l’histoire dans votre salon avec des objets du quotidien.

Sous la forme d’un conte participatif, votre enfant découvrira avec Nérine le cycle de la vie d’une tortue marine, de sa naissance à l’âge adulte, l’écosystème marin et les enjeux environnementaux qui les menacent. Au fil de son voyage à travers les courants marins, plusieurs animaux croiseront le chemin de notre petite tortue caouanne. Attention ! Le périple de Nérine ne sera pas de tout repos. Elle devra faire face à plusieurs obstacles tout au long de sa vie…

C'est à vous

Et pour gagner des entrées à la réouverture du musée, partagez vos plus belles réalisations sur Instagram (@oceanomonaco) et répondez aux questions ci-dessous :

  • Quels sont les différents matériaux utilisés pour créer les personnages de cette histoire ?
  • Pourquoi les tortues marines pondent-elles leurs œufs au coucher du soleil ?
  • Comment retournent-elles à la mer après avoir pondu leurs œufs ?

Bonne chance !

LEs fiches PéDAGO : le réseau alimentaire

Découvrez les régimes alimentaires des algues marines, des tortues, la moule ou encore le poulpe et pleins d’autres espèces marines. Apprenez qui mange qui en reconstitutant le réseau alimentaire en Méditerrannée grâce à l’Annexe. A vos colles et crayons !

Les fiches Pédago : Les coraux

Les récifs coralliens sont des véritables oasis de vie ! Ils représentent à peine 0.2 % de la surface océanique mondiale et pourtant un tiers des espèces marines connus à ce jour y trouvent refuge. Chacune de ses espèces est importante au bon maintien du récif.

Au travers de ces deux cahiers de jeu (un pour les enfants et un pour les parents), découvez quels sont les différents types de récifs coralliens que l’on retrouve dans nos océans. Apprenez aussi les menaces qui pèsent sur ces récifs et comment lutter et préserver ce trésor de biodiversité.

LEs fiches pédago (partie ii) : identifier les tortues marines

Apprenez à reconnaître les différentes espèces de tortues marines grâce une « clé d’identification » : un outil utilisé par les scientifiques afin d’identifier les espèces grâce à leurs caractéristiques morphologiques.

Apprenez-en plus en téléchargeant ces clés d’identification des tortues marines! 

les fiches pédago (PARTIE I) : les tortues

Les tortues marines peuplent les mers depuis 110 millions d’années et ont traversé plusieurs bouleversements climatiques. Pourtant, aujourd’hui, les tortues sont menacées sur terre et en mer. Où vivent-elles ? Comment les reconnaître ? Comment se reproduisent-elles ? Quel est leur mode de vie ?

Vous aussi, partez à la rencontre de ces animaux pour essayer de mieux les connaître et les protéger au travers d’un cahier de jeu (un pour les parents, un pour les enfants).

Le cahier de coloriage

Téléchargez ce cahier de coloriage spécial 0céan et laissez vos chères têtes blondes exprimer leur âme d’artiste. Il ne vous reste plus qu’à tailler les crayons de couleurs et sortire les feutres!

A SUIVRE LA SEMAINE PROCHAINE

Découvrez de nouveaux contenus dans une semaine !

2049 : L’Océan, un trésor à préserver

Conférence sur l'Océan

rendez-vous le mardi 14 janvier 2020

Toute réflexion sur notre avenir nous mène à l’Océan. C’est là que la vie est apparue, là que la survie de l’humanité se joue. Depuis toujours l’océan nous protège, régule la température de la Terre, absorbe le CO2, restitue de l’oxygène, nous fournit des ressources vitales et nous inspire une idée de l’in ni et du temps. Mais ce monde du silence, que l’on croyait éternel et dont nous n’avons pas encore achevé l’exploration, est aujourd’hui menacé par nos excès. Sous nos yeux, l’océan se réchauffe, se dépeuple, se plastifie…

Quel rôle primordial et trop souvent méconnu joue-t-il ? Que faire pour le préserver ? Comment vivrons-nous la transition écologique grâce aux produits, aux matériaux et à l’énergie de la mer ?

Pour répondre à ces questions, L’Obs et l’Institut océanographique se sont associés pour apporter des réponses  avec les meilleurs spécialistes à l’occasion d’une conférence unique qui aura lieu à la Maison de l’Océan, à Paris.

Venez écouter les meilleurs spécialistes et débattre avec eux

mardi 14 janvier 2020 à 18h30 à la Maison de l’Océan à Paris, un établissement de l’Institut océanographique.

195, rue St Jacques – Paris Vè


L’Obs et l’Institut océanographique ont convié les meilleurs spécialistes pour en débattre et vous invitent à participer à ce rendez-vous exceptionnel !

Cette rencontre s’inscrit dans le cycle « 2049 » créé par L’Obs. 

Ce projet tente d’explorer notre vie quotidienne dans 30 ans. 

Comment nous déplacerons-nous, comment la nature évoluera, où habiterons-nous ?..

Autant de questions et bien d’autres auxquelles des futurologues, scientifiques, entrepreneurs, philosophes tentent de répondre. (www.nouvelobs.com/2049

L’événement Facebook auxquels chacun peut librement inviter ses contacts 

RAPPORT SPECIAL DU GIEC

Rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans un contexte de changement climatique

GIEC : 51e session en Principauté de monaco

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a tenu sa 51e session en Principauté de Monaco du 20 au 23 septembre 2019 durant laquelle il a examiné le Rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans un contexte de changement climatique (SROCC).

Pour le GIEC, « L’Humanité dépend directement ou indirectement de l’Océan et de la Cryosphère. L’Océan couvre 71% de la surface terrestre et représente 97% de l’eau sur Terre. »
La « Cryosphère » représente quant à elle toutes les composantes du système terrestre qui sont gelées, sur la terre et sous la terre, à la surface de l’Océan ou sous la surface de l’Océan. Cela inclut les couvertures neigeuses, les glaciers, les calottes polaires, les glaces flottantes (la banquise), les icebergs, la glace de mer, la glace des lacs d’eau douce, des fleuves et des rivières, le sol gelé en permanence, appelé « pergélisol » en français et « permafrost » en anglais), et le sol qui est gelé de manière saisonnière.

Retrouvez c-dessous la rediffusion de la conférence.


Découvrez notre page sur les solutions…

VOIR LE DIRECT – MERCREDI 25 SEPTEMBRE A 11h CEST

25 septembre 2019 : les résultats

Le rapport a été rendu public lors d’une conférence de presse au Musée océanographique de Monaco.

LE GIEC en quelques mots

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC, ou IPCC en anglais) est un organisme intergouvernemental spécialisé sur l’étude des sciences liées au changement climatique. Établi en 1998 par l’Organisation des Nations Unies, son but est de fournir aux décideurs politiques des évaluations régulières de l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique.

• Océan & cryosphère dans un climat en évolution (Septembre 2019) : Voir le Rapport (ou cliquer sur le bouton ci-dessous vers le site du GIEC pour accéder à toutes les ressources en ligne)

Le rapport d’évaluation principal du GIEC sort tous les six ans et est rythmé par des rapports spéciaux plus spécifiques. Trois rapports spéciaux ont été publiés au cours de ce sixième cycle d’évaluation :
• Réchauffement climatique à 1,5°C (2018) : https://www.ipcc.ch/sr15/ 
• Changement climatique et utilisation des sols (Aout 2019) : https://www.ipcc.ch/report/srccl/

Les évaluations du GIEC sont écrites par des centaines de scientifiques internationaux, reconnus pour leur expertise, avant d’être soumises aux gouvernements des 195 pays membres. Le GIEC ne conduit pas ses propres recherches scientifiques mais s’appuie sur des publications existantes.


site du GIEC

Les principaux défis auxquels nos sociétés humaines sont aujourd’hui confrontées sont aussi liées au changement climatique […] : les effets systémiques de ces phénomènes n’épargnent aucune région de la planète et sont autant de facteurs de bouleversements environnementaux qui exacerbent les déséquilibres de nos Océans. »

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

La Fondation Prince Albert II de Monaco (FPA2) agit dans trois domaines d’actions prioritaires :

  • Limiter les effets des changements climatiques et promouvoir les énergies renouvelables
  • Préserver la biodiversité
  • Gérer les ressources en eau et lutter contre la désertification

Retrouvez l’ensemble des projets de la FPA2 liés au changement climatique


Site de la FPA2

plateforme Océan et Climat

Née en 2014, la Plateforme Océan et Climat (POC) est une coalition de scientifiques de différentes disciplines (chercheurs, ONG, aquariums, institutions françaises et internationales…).
Seule ONG française à avoir participé à la relecture de ce nouveau rapport majeur, la POC présente aujourd’hui « Océan et Changement Climatique : Les nouveaux défis. », un livret décryptant 6 grands thèmes abordés dans ce rapport : réchauffement, fonte des glaces, montée du niveau des eaux, événements extrêmes, et désoxygénation.

Un Océan en bonne santé, c’est un climat protégé, et la bonne compréhension de ces liens de cause à effet conditionne aujourd’hui notre évolution vers un monde durable, et respectueux du vivant dans son ensemble.
• Les fiches Diffusion des Connaissances : Lien à venir
• Les fiches scientifiques : Lien à venir

L’IO et la POC : membre fondateur de la POC, l’IO est au Conseil d’administration et participe à l’élaboration des contenus.


Les composants clés des systèmes océaniques et de la cryosphère et leur évolution dans le contexte du changement climatique. Source : IPCC, SROCC, 2019, Chapitre 1.


voir les ressources de la POC

VALERIE MASSON-DELMOTTE : COMPRENDRE CE RAPPORT

Experte du climat et Co-Présidente d’un gruope de travail du GIEC, membre du Conseil d’administration de l’Institut océanographique, Valérie Masson-Delmotte explique les liens entre océan et climat…


Voir toutes les vidéos

https://youtu.be/I7Pqslrr4oEhttps://youtu.be/OsQ_JyJ1u9U

Office for Climate Education (OCE)

Créé en 2018, l’Office for Climate Education (OCE) a pour but d’organiser une forte coopération internationale entre organismes scientifiques, ONG et institutions éducatives pour éduquer les générations présentes et futures au changement climatique.

Voici des ressources produites par l’OCE pour aller plus loin dans la compréhension du rapport :

• Un guide pédagogique et des ressources sur Océan et Climat à destination des enseignants du primaire et du secondaire. Lien à venir
• Résumé à destination des enseignants : Pourquoi produire un rapport sur 1,5°C de réchauffement ?
• Ressources pour la formation sur l’Océan et le Climat.
• Ressources pour la formation sur l’effet de serre : s’adresse prioritairement aux formateurs d’enseignants.
L’institut océanographique souhaite valoriser par des actions de communication les outils de l’OCE produits en lien avec Océan et Changement climatique.


Voir le site de l’oCE

Ils l’ont dit…

On veut que les gens retiennent que l’enjeu est grave, mais qu’on peut faire quelque chose pour avancer et être à la hauteur des défis. La France s’est donnée comme objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050, et pour le moment les émissions ne diminuent pas assez vite.
Corinne Le Quéré
Corinne Le Quéréprofesseur en science du changement climatique, Grande Médaille Albert Ier

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

Discours sur l'Océan

A l’occasion des célébrations du Centenaire de l’Union Géodésique et Géophysique Internationale, au siège de l’UNESCO à Paris, S.A.S. le Prince Albert II, invité d’honneur, s’est vu décerner le statut de Membre d’Honneur et a, à cette occasion, prononcé un discours.

Lire la vidéo

Assemblée générale des Nations Unies - 24 sept. 2019

la principauté engagée sur le climat

Le Gouvernement de Monaco est engagé sur la voie de la neutralité carbone et se donne les moyens d’y parvenir, a déclaré le Prince Albert II à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Dans son discours, le Souverain a également mis l’accent sur le rôle des forêts et plus encore sur celui de l’océan. Monaco a « historiquement fait le choix de soutenir la science », a-t-il ajouté.

Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, loin d’être des crises isolées, sont deux symptômes alarmants de l’Antrhopocène auxquels il convient de répondre en synergie.

- Paris, siège de l'UNESCO - 29 Juillet 2019

Centenaire de l'Union Géodesique et Géophysique Internationale

L’ardente nécessité de la protection de l’océan a succédé au temps de la découverte et de la connaissance des mers, qui était celui de mon trisaïeul.

Monaco s’efforce de continuer à suivre son testament et à faire fructifier son héritage, en actualisant son message.

Au travers de ses propres initiatives comme en proposant à ses partenaires de relayer et d’amplifier leurs propres actions, la Principauté s’efforce d’être une « voix de l’océan »…

- Monaco Blue Initiative, 25 mars 2019

ouverture de la MBI #10

Il y a une phrase du grand historien Jules Michelet qui me vient souvent à l’esprit lorsque je pénètre dans ce Musée océanographique, qui est là au bord de la Méditerranée.

« C’est par la mer qu’il convient de commencer toute géographie ».

Nous savons aussi que c’est par la mer qu’il convient de commencer toute histoire, car nous savons que nous sommes nés de l’océan et que nos civilisations sont nées de cette mer.

Mais c’est aussi par la mer, de plus en plus, qu’il convient de commencer toute économie.

Ce sera de plus en plus par la mer, j’en suis sûr, qu’il conviendra de commencer toute politique, toute morale et toute philosophie.

- Monaco, Musée océanographique, 16 avril 2019

Réunion des centres européens d'océanographie

Je pense qu’il est nécessaire, comme vous l’avez dit, de développer une meilleure compréhension du grand public [sur les questions des sciences de l’océan]. Les gens apprécient les informations qui racontent une histoire, et si nous pouvons attirer leur attention sur les différentes façons de raconter cette histoire, et d’une façon plus engageante, je pense que ce serait certainement utile.

 

Ecouter le discours enregistré en anglais.

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- New York, siège de l'ONU, Juin 2017

Discours sur les Objectifs de Développement Durable pour l'Océan

Au moment où la communauté internationale se penche sur les océans et énonce le principe d’une responsabilité collective essentielle à leur égard, je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase prêtée à Aristote et que nous connaissons tous : « Il y a 3 sortes d’Hommes : les morts, les vivants et ceux qui vont sur les mers ».Cette phrase résume en effet la situation de nos mers qui trop longtemps ont semblé échapper aux lois communes de l’Humanité.

SAS le Prince Marrakech-Palais

- Marrakesh, 12 novembre 2016

Réunion de la COP 22 - Marrakesh

Puisque le monde est désormais prêt à se préoccuper des mers, à inventer une nouvelle manière de vivre avec elles, il est de notre devoir de lui proposer des solutions concrètes, utiles et efficaces, qui seules permettront de les préserver, et de préserver ainsi leur indispensable capacité d’atténuation du changement climatique.

A VOIR EGALEMENT

Discours de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, à l’occasion de la 74e session du comité de la protection du milieu marin, Londres – 13 au 17 mai 2019, Organisation Maritime Internationale.

Discours de S.A.S. le Prince ALbert II de Monaco, adressé à la Directrice générale de l’UNESCO lors de la Première Réunion de Planification de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable